Lucile, animatrice au CIREFE

Souriante et toujours disponible, vous avez forcément remarqué Lucile, une des animatrice du CIREFE. Notre rédaction l’a rencontrée.

Pourquoi avez-vous choisi d’être animatrice ?
Je savais que le Cirefe cherchait des animateurs, il y a quatre ans. Au début, je ne savais pas très bien ce que c’était, mais je savais que c’était pour travailler avec des étudiants étrangers, pour passer une soirée avec eux et présenter un petit peu la culture à Rennes, et les aider aussi à trouver une classe au début de la rentrée. Je me suis intéressée, ça s’est transformé en une passion. C’était très riche de travailler avec les gens du monde entier. C’est très intéressant. Et puis, j’aime beaucoup ma vie, j’aime beaucoup Rennes, c’est un plaisir pour moi de faire connaître ce qu’il y a à Rennes, les activités pour les étudiants.

Comment devenir un animateur ? Quelles sont les conditions ?
Il n’y a pas vraiment de conditions, c’est ouvert à tous les étudiants de Rennes 2. Si vous voulez être animateur, il y a un entretien d’embauche avec le directeur du Cirefe. Vous donnez un CV et une lettre de motivation. Mais on n’a pas besoin d’avoir un diplôme ou d’avoir une formation. C’est très ouvert !

Vous êtes étudiante ?
Oui, au début j’étais en lettres classiques, j’ai étudié le grec et le latin. Ensuite, je voulais faire l’histoire de l’art, ce qui me plaît plus. Je suis en licence 3 de l’histoire de l’art.

Comment organisez-vous vos études et les activités du Cirefe ?
 Au début, c’était facile, parce que je n’avais pas beaucoup d’heures de travail. Maintenant j’ai beaucoup plus de travail parce que je suis en licence 3 et en plus, maintenant c’est moi qui coordonne l’équipe d’animation. Je suis un peu en charge des animateurs. Mais j’arrive toujours à concilier mes études avec les travail. Il faut être très organisé. Par exemple, le lundi, j’ai  cours de 8h à 10h, après je vais au Cirefe jusqu’à 13h30, ensuite, j’ai les cours jusqu’à 20h. Le mardi j’ai seulement une heure de cours, mais je reste tout le temps au Cirefe pour travailler. J’aime beaucoup être occupée, je suis quelqu’un qui a besoin d’avoir beaucoup choses à faire.

Quelle activité préférez-vous organiser au Cirefe ?
Bonne question ! J’aime beaucoup organiser le parrainage. Avec toute l’équipe, on a travaillé pour inscrire les étudiants étrangers et les étudiants français pour se rencontre. C’est intéressant. Si non, j’adore faire l’organisation de Fest-noz. En fait, c’est une fête de la nuit, c’est breton. On apprend aux étudiants comment faire les danses bretonnes. C’est vraiment un moment très très sympa.  

Quand êtes-vous le plus occupé ?
Pour le parrainage ! Cette année, il y a 560 personnes inscrites, c’est plus que l’année passée. Alors, il y a beaucoup de travail pour organiser les groupes, les étudiants français et les étudiants étrangers pour qu’ils se rencontrent.

Quelle est l’histoire la plus amusante qui vous soit arrivée au Cirefe ?
Alors, c’était pendant ma première année. Je faisias la visite de Rennes avec un petit groupe d’étudiants. Il y avait les étudiants chinois et des  étudiants colombiens. J’ai leur ai proposé de prendre un verre après la visite. Alors qu’on  était en train de trinquer, l’étudiant colombien m’a demandé comment est-ce qu’on trinque et pourquoi on frotte nos verres pour trinquer. Il m’a expliqué que ça vient du Moyen Age. En fait ça vient d’Europe. Ça m’a amusé parce que c’était un étudiant de Colombie qui m’a expliqué, à  moi, Européenne, pourquoi on trinque ? Je me suis rendu compte à quel point  c’était intéressant de fréquenter autant personnes et autant de nationalités différentes, parce que chacun a sa petite histoire à raconter.  
Est-ce que vous pourriez me raconter l’histoire la moins amusante ?
Je crois ce qui est le moins amusant, c’est le parrainage. Sur cinq cents personnes à inscrire, il y a beaucoup d’étudiants du Cirefe qui ne sont pas venus. Ce n’est pas drôle quand on y met beaucoup de travail et de préparation et que certains étudiants ne viennent pas. Mais bon, peut-être que ces étudiants avaient de bonnes raisons pour ne pas venir. Sinon, je n’aime pas quand on choisi une sortie qui finalement n’intéresse pas les étudiants. Par exemple, l’année dernière, les étudiants n’étaient pas intéressés par une sortie théâtre qu’on avait organisée. Pour nous, soit on a mal travaillé, on a mal choisi la pièce, ou peut-être on n’a pas assez motivé les étudiants.

C’est difficile de réfléchir à des activités ?
C’est agréable. On travaille en équipe, on est neuf animateurs, chacun donne un petit peu ses idées. C’est comme ça qu’on construit les animations culturelles. Et puis, on a beaucoup de chance à Rennes, il y a un fort taux d’activités culturelles, il y a beaucoup de festivals, des pièces de théâtre et d’opéra, donc c’est vrai qu’on a de la chance de vivre dans cette ville. On choisit les activités dont on pense qu’elles plairont le plus aux étudiants.

Qu’est-ce vous retirez de votre expérience d’animatrice au Cirefe ?
Ça m’a apporté une encore plus grande ouverture d’esprit. C’est de trouver d’autres cultures, d’entendre toutes ces cultures différentes et d’essayer de gérer pour que tout le monde aille bien et s’entende. J’ai aussi appris à organiser un projet culturel et comment travailler en équipe. C’est parfois dur, mais toujours intéressant de travailler en équipe.  J’ai appris à m’organiser. Ça m’a apporté des amitiés. Et c’est agréable qu’on puisse continuer  à rester en contact avec les étudiants. Il y a 150 nationalités différentes au Cirefe, c’est très riche !

Est-ce que vous voulez continuer à faire animatrice l’année prochaine ?
Alors, je pense que je vais continuer, mais il faut penser à un métier. Après mes études, il faut penser ce que je vais faire. Donc je commence à passer des concours pour travailler aussi dans la culture, mais un travail à plein temps. Pour l’instance, je reste encore animatrice l’année prochaine.  

Interview réalisée par Ruiyu