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Journal du Cirefe : le blog

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5 mai 2013

Le fest noz animé par Strobinell

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5 mai 2013

Ma vie en bleu blanc rose

Je ne regretterai jamais d’avoir choisi la langue française pour ma spécialité il y a deux ans. Sinon, je n’aurais pas eu une vie si inoubliable en France. Pour moi, c’était la première fois que j’allais à l’étranger. Malheureusement, étant un étudiant en situation d’échange je n’ai pas le droit de continuer les études françaises au CIREFE. Naturellement comme les autres étudiants dans ce cas, je dois renter en Chine selon la convention. Personnellement je rentrerai donc en Chine le 28 janvier. Mais je n’oublierai jamais le temps heureux à RENNES. En raison de cela, j’ai décidé d’écrire cet article pour me souvenir de la vie en France, de la vie en rose.

 Le 4 septembre, je suis arrivé en France, il faisait froid et le ciel était couvert. Grâce au décalage horaire, je suis parvenu à l’Aéroport Paris-Charles-de-Gaulle à 6h du matin, c’était très tôt. A part des employés de l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle, il n’avait pas d’autres personnes. Je portais seulement une chemise et j’ai réussi à attraper la grippe. Ma première impression à PARIS, la capitale française, fut donc mauvaise et même pour la France. C’était cette ville qui m’avait fait attraper la grippe !

Puis, avec le temps, j’ai commencé à m’adapter au rythme de la vie française. RENNES, une ville moyenne et tranquille, où les habitants sont gentils et polis, mais une ville belle et magnifique. Il pleut souvent en Bretagne. J’aime aspirer l’air humide et frais d’ici. J’aime bien être dans le bus et regarder les immeubles anciens du centre ville. S’il fait beau, pourquoi ne pas acheter une crêpe ou une galette avec un verre de cidre et les manger en regardant les enfants qui courent ? C’est un bon moyen pour tuer le temps l’après midi, n’est-ce pas ? Si vous voulez faire du shopping, le centre commercial est un bon choix. Après le shopping, peut-être êtes-vous fatigué ? Vous pouvez aller au cinéma et regarder un nouveau film. C’est très cool !

Au mois de novembre, j’ai visité PARIS, une ville que je détestais depuis cette histoire de grippe. Pour les Chinois, PARIS est un symbole romantique et une capitale de la mode du monde entier. Et dans le stéréotype que j’en avais je pensais que les jeunes Parisiens s’embrassaient à chaque coin de rue. Par conséquent j’ai décidé de m’y rendre pour vérifier. Les expériences de ce voyage ont été inoubliables. J’ai bien visité la Tour Eiffel, Notre-Dame de Paris, l’Hôtel des Invalides, le Musée du Louvre, la Basilique du Sacré-Cœur, l’Université de Sorbonne et le Pont Alexandre III. J’ai découvert aussi le Cimetière du Père-Lachaise, Versailles, l’Arc de Triomphe et les Champs-Elysées. A mes yeux, découvrir l’histoire était plein de charme ! Je trouve que PARIS est un bon choix, c’est une ville vieille et moderne à la fois, calme et bruyante à la fois. Un grand écrivain, Ernest Hemingway, a écrit  une phrase connue : « Si vous avez la chance d'avoir vécu jeune homme à Paris, où que vous alliez pour le reste de votre vie, cela ne vous quitte pas, car Paris est une fête ». Quand j’étais à PARIS, j’ai été ému par cette belle phrase. Quand même, mes amis Français me disaient qu’ils n’aiment pas PARIS, je voudrais dire que j’aime PARIS ! Cela me rappelle un film Paris je t’aime que j’avais vu quand j’étais en première année à l’université. C’est un film important qui m’a fait ouvrir une autre porte pour connaître les Français et la culture française. Mais c’était dommage que je n’aie pas vu de jeunes à s’embrasser au coin de la rue. Il paraît que les Français ne font pas tout ce que nous pensons comme ces stéréotypes.

Mis à part PARIS, j’ai aussi visité le Mont Saint-Michel, Saint-Malo et la Normandie. Et je fais des projets de voyage pendant les vacances de Noël. A mes yeux la France est un pays charmant et propre. Dans cet hexagone merveilleux il y a les grandes montagnes, vous pouvez faire du ski et goûter la nature sauvage. Avec les mers si belles, vous pouvez faire de la plongée ou du surf. Si vous aimez la pêche, la France a de grands fleuves ! J’aime bien regarder les champs autour de PARIS qui s’étendent à perte de vue. Et en France j’ai aussi découvert les spécialités gastronomiques. Par exemple, la crêpe, la galette, le cassoulet, la fondue, la quiche lorraine, les fruits de mer à St Malo et bien sûr le cidre et les vins. Pour moi, un garçon qui aime les cuisines délicieuses, je suis très satisfait !

Je suis sûr que je n’oublierai rien de tout cela quand je serai rentré en Chine ! De toute façon, la vie en France, c’est la vie en rose.

 

Simon

 

5 mai 2013

Je peux dormir sur ton canapé ?

C’est simple  de devenir membre de CouchSurfing.com. Il faut créer un profil avec le maximum d’informations sur vous et y ajouter des photos. Un jour vous décidez de passer une semaine en voyageant à travers l’Europe. Achetez un billet d’avion, vers Lisbonne   ou  Rome. Entrez sur le site de CouchSurfing, faites une recherche pour rencontrer des membres qui habitent  dans un rayon de 20 kilomètre de Lisbonne, Madrid, Paris, Zurich et Rome – Votre  itinéraire de voyage.

Contactez des Hôtes potentiels et décidez de passer un jour dans chaque ville.

Confirmez l’organisation de votre voyage auprès de vos hôtes. Avec le sourire, montez dans l’avion en direction de Lisbonne.

Pedro (votre hôte) viens vous chercher à l’aéroport, vous emmène chez lui, vous faites un tour en centre ville puis vous allez manger avec lui et ses amis dans une rue animée de Lisbonne. Vous resterez réveillé jusqu’au lever du jour, après avoir partagé des discussions afin d’apprendre à se connaitre. Pedro vous conseillera au mieux pour vous permettre de visiter les meilleurs endroits de Lisbonne ! Le jour suivant, vous vous réveillez de bonne humeur pour rencontrer Erica, l’amie de Pedro, qui est disponible vendredi après midi.

Comme tout bon « surfeur de canapé », faites votre possible pour remercier vos hôtes, ce qui inclus de participer aux taches ménagères, repas… Vous avez peut être un talent caché et vous pourrez en faire profiter vos nouveaux amis, pourquoi pas ?

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Vous quittez Lisbonne pour retrouver Madrid ! Ensuite ce sera Paris et pour finir Zurich. Dans chaque ville vous faites connaissance de personnes fantastiques, vous vivrez avec intensité la culture local grâce aux liens tissés avec vos différents hôte. Vous découvrez des lieux que vous ne pourriez sûrement pas connaitre avec des guides de voyage et l’ambiance est moins commerciale. 

C’est Hélène qui vous reçoit à Zürich, vous passez votre semaine à parler politique, voyages, art, photographie et des différences culturelles entre vos pays.

Hélène vous prête une carte de la ville avec les différents points d’intérêts à visiter ainsi qu’une bicyclette.

En fin de semaine, elle vous emmène voir de la famille italienne dans les Alpes. Ils t’apprennent à faire une sauce merveilleuse et vous faites une promenade dans des paysages magnifiques. L’oncle d’Hélène, ancien champion de ski, vous donne ses bons conseils pour mieux skier et en plus vous prenez un cours d’italien. De retour à Zurich, avant de partir, vous passez par la boulangerie préférée d’Hélène où vous manger les meilleurs macarons de votre vie !

Dans l’autocar, en direction de l’aéroport vous repensez à tout ce que vous avez vécu pendant ces quelques jours…autant d’histoires qui vous donneront des anecdotes à raconter à vos invités, quant à votre tour vous prêterez votre canapé ! Vous serez aussi très motivé pour leur montrer votre culture, votre ville et vos endroits préférés. En espérant que Pedro, Hélène, Erica et tous les autres viendront vous rendre visite un jour.

De retour à la maison, enthousiasmé par cette première expérience, vous allez  raconter votre histoire pour le partager avec les autres membres du  couchsurfing.

C’est clair que tout n’est pas toujours rose. Pour apprécier ce genre de rencontre il est évident qu’il faut être suffisamment ouvert et avoir un esprit de convivialité. Il faut aussi faire preuve d’humilité. Ne vous attendez pas à ce que votre hôte vous donne son lit, qu’il vous nourrisse, fasse  la vaisselle et le ménage pour vous.  Savoir respecter les limites et l’espace de son hôte est fondamental pour ne pas se prendre une porte au nez le jour suivant !

Le couchsurfing est une philosophie qui utilise l’art de recevoir, l’échange d’expérience et le respect des autres cultures. Qui saura bien utiliser tous les  ingrédients sera toujours le bienvenu sur un nouveau canapé. A vous d’ explorer et de créer des connexions dans le monde entier jusqu’au reste de votre vie.

 

Monique

 

5 mai 2013

Coup de coeur

Quatre mois au CIREFE et j’affirme tout à fait que c’était super ! Bien sûr, il y a eu les devoirs quotidiens, les évaluations hebdomadaires, les cours très tôt et quelquefois un peu ennuyeux et sans pause, les exposés et les recherches, toujours ces choses qui énervent les étudiants…. néanmoins on a vraiment beaucoup appris et on s’est bien amusés.

Le CIREFE nous a permis d’être à l’aise et ceci dans une ambiance amicale. Malheureusement, tout est presque fini. Mais les souvenirs dureront toujours, nous sommes marqués à jamais. Les nouveaux amis, les petites soirées, les cours amusants…en bref, c’était vachement bien !  Et chacun avait sa place aussi bien l’Asiatique que l’ Africain, que l’ Américain... Autrement dit, nous sommes tous Français au CIREFE. De différents pays mais unis par la même langue.

 Franchement, j’ai adoré ce semestre et j’ai raffolé vraiment de tous les événements vécus. Grâce au CIREFE,  nous sommes tous mieux  qu’avant et il reste peu de temps avant Noël. Et là, soit on part, soit on reste pour le semestre prochain. Alors bonnes vacances aux étudiants et à l’équipe entière du CIREFE !

Maxine

 

5 mai 2013

Le responsable administratif

Pouvez-vous vous présenter personnellement ?

Je travaille à l’université Rennes II depuis 2006. J’ai travaillé à la présidence et depuis février 2012 je travaille au CIREFE.

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 Quel est votre rôle au CIREFE ?

Je suis responsable administratif. Le but est de faire en sorte que les étudiants et les professeurs aient les meilleures conditions de travail.

Je coordonne les activités du secrétariat; nous préparons la rentrée, les emplois du temps, le travail est très diversifié, il y a beaucoup de choses à faire, en particulier 3 semaines avant la rentrée, à la rentrée, et durant le premier mois de cours.

 Vous êtes depuis peu de temps au CIREFE, quelle est votre formation et votre parcours professionnel ?

  J’ai étudié à l’université Rennes II, J’ai une maitrise AES (Administration économique et Sociale). Auparavant j’ai travaillé dans le secteur privé (banque et immobilier), puis j’ai passé le concours pour devenir fonctionnaire en 2006.

  Le secrétariat est un lieu d’accueil pour les étudiants, c’est le premier contact des étudiants, comment se passe cet accueil et quelles sont les principales difficultés ?

Il y a un très gros accueil pendant les périodes de rentrée, il faut orienter les étudiants, les aider dans leurs démarches administratives. Il n'y a pas de difficulté principale : la plus grande difficulté, c'est de gérer la rentrée des 1000 nouveaux étudiants qui arrivent en même temps.

On essaie toujours de parler français avec les étudiants, les personnes de secrétariat reçoivent des formations pour parler anglais et un peu espagnol, pour les autres langues,  c'est plus compliqué.

 Quels sont vos rapports avec les professeurs ?

 Nous avons de très bons rapports avec les professeurs. le secrétariat et les professeurs travaillent dans le même but, qui est que les étudiants aient les meilleures conditions pour étudier. Nous les voyons tous les jours pour le suivi de leurs cours et pour le matériel pédagogique. Le travail n'est pas qu'administratif. Nous avons avec les professeurs, des réunions pour améliorer la communication avec les étudiants, et l'utilisation de certains documents.

  Vous travaillez dans une grande université, quel regard portez-vous sur l’éducation française aujourd’hui ?

L’éducation française est basée sur le principe très important de la gratuité ou des coûts très faibles par rapport aux autres pays européens ou dans le monde. Nous avons peu de moyens, mais l’enseignement est de bonne qualité, un étudiant coûte environ 9000 euros et il ne paye que 300 à 400 euros ;  la différence est prise en charge par l’Etat.

  Le CIREFE est la porte d’entrée de nombreux étudiants étrangers en France, que pensez-vous de la mondialisation croissante de cette dernière décennie?

La mondialisation est une chance pour les étudiants, mais aussi pour la France, il y a beaucoup possibilité de voyager et le fait de travailler au CIREFE nous enrichit beaucoup, cela nous aide à nous ouvrir sur le monde, on apprend par exemple les traditions de tous les pays, il y a ici plus de 60 nationalités.

Interview et photos :  Marcelo

 

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5 mai 2013

Manger des insectes ?

En 2050, on prévoit qu'il y aura 9 milliards d'habitants sur la planète Terre, l’équivalent d’une autre Chine et l'Inde réunie ! La question est de savoir comment allons-nous nourrir ces 2 milliards de personnes de plus ?

 Avec la demande des pays émergeants qui veulent consommer comme les habitants des pays occidentaux, la Terre ne pourra pas supporter la demande très longtemps. Donc il faut trouver des solutions, mais qu’est-ce qui pourrait être la solution de ce problème ?

 Peut-être  de la viande cultivée en laboratoire ?

 Les scientifiques néerlandais ont réussi à produire de la viande in-vitro, appelée aussi « viande cultivée ». La viande cultivée en laboratoire va ressembler à de la vraie viande et aura aussi le même goût mais il n'y aura pas de valeur nutritive à moins que si les scientifiques réussissent à en mettre à l'intérieur !

 

Des algues ?

 

  Les algues sont de simples organismes unicellulaires qui peuvent se développer très rapidement en mer, dans les eaux polluées et dans des endroits qui  normalement détruiraient les cultures alimentaires.

Ils sont mangés par beaucoup d’animaux dans la mer, de la plus petite crevette aux grandes baleines bleues.

En ce moment, les algues sont au plus bas de la chaîne alimentaire, mais elles sont déjà consommées largement au Japon et et sont utilisées comme engrais, amendements du sol et comme aliments pour animaux.

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 Les insectes ?

 La consommation d’insectes comestibles ne constitue pas une pratique nouvelle en Europe. On trouve en effet des traces de cette pratique depuis l’Antiquité. Le philosophe grec Aristote (384-322 avant J.C.) faisait déjà l’éloge des nymphes de cigales en les décrivant comme ayant une saveur exquise. Mais, je sais que ça nous dégoûte à l’idée même de penser aux insectes tels qu’ils sont, Et c'est difficile à imaginer comment on va les manger !

Et pourtant, il faut que vous sachiez qu’on déjà mange des insectes tous les jours ! Comment ça? Par exemple quand il y a une tomate qui été grignotée par un insecte, les industriels ne jettent pas l'autre partie de la tomate il font de la soupe de tomate avec ça et c'est le cas avec presque tous les produits en conserve. C’est ainsi que l’on consomme par an 500grammes d'insectes par personne. Eh oui !

 Les avantages  des insectes

  Premièrement, c'est plus économique et écologique. Si on compare l'élevage traditionnel avec l'élevage des insectes on obtient par exemple ceci : pour 10kg d’alimentation on peut avoir 1kg de viande de boeuf et pour les  mêmes 10kg on peut avoir 9kg de crickets.

En plus, les insectes sont plus riches en vitamines et en fer que de la viande.

Deuxièmement, les humains et les animaux (mammifères et volailles) ont beaucoup de maladies communes qui peuvent être transmis facilement, du coup il faut leur donner des antibiotiques qui sont pas bons pour notre santé. Les insectes, eux, n'ont pas besoin d’antibiotiques.

Ensuite, pour élever des insectes, il ne faut  pas beaucoup d'espace, par contre,  pour élever une vache il en faut.  En effet, 70% du territoire de la planète terre est occupé par tout ce qui concerne l'élevage traditionnel.

Autre question, les animaux produise  du gaz à effet de serre (GES). Aujourd'hui, 18% de cette pollution vient  d'élevages. Les insectes ne produisent pas de GES.

La liste des avantages  peut continuer...

Les humains insectivores sont courants dans les cultures de certaines parties du monde, comme  en Amérique du Sud,  en Afrique, en Asie, en Australie, en Nouvelle-Zélande et au Mexique. Du coup, ça fait 80% de la population du monde qui mange déjà des insectes.

 

Est-on prêt ?

 

Il y a 1400 espèces différentes d'insectes qu’on peut manger. Quelle variété :) Avec la viande on n’a pas autant de choix : poulet, vache, agneau et du porc et s'est tout.

En Europe et en Amérique du Nord les gent pensent que les insectes c'est berk et seulement pour les animaux.

Et le problème est bien là, les gens ne sont pas prêts à changer leurs habitudes. C’est tout à fait compréhensible  parce que depuis qu’on est tout petit nos parents et grands parents nous ont toujours dit qu’il faut manger de la viande et boire du lait. Mais c’est en effet ce qu’ils avaient eux-mêmes entendu à la télé.

 L'ONU et L'Union Européenne sont en train de développer un programme pour développer l'élevage des insectes en Europe et  aux Etas Unis mais à mon avis ce ne sera pas suffisant car il faut non seulement développer l'élevage mais aussi changer les mentalités des occidentaux qui aime bien manger leur steak et leur hamburger.

Enfin, il ne faut pas penser seulement à soi même il faut penser à la dimension de la terre parce que nous sommes ensemble ici sur cette planète TERRE et il faut la protéger  pour nous protéger nous même.

 

Victoria

 

5 mai 2013

Je suis en France et maintenant je fais comment ?

En France, il y a plusieurs options pour résider : une famille d’accueil, les résidences universitaires, ou un appartement.  Comment décider parmi toutes ces options ?  Il faut évaluer les options et prendre la décision par vous-même.

Le plus facile est d’habiter en résidence universitaire. Elles sont situées juste à côté de l’université et c’est vraiment pratique.  En plus, c’est la moins chère de toutes les options (appartement ou famille d’accueil.) Malgré tout, ce n’est pas forcement le mieux.  Dans les résidences universitaires on est vraiment seul. Or pour des étudiants étrangers, le besoin d’interaction est crucial pour l’amélioration de leur français. A cause de ça, la résidence universitaire n’est pas très bien pour les étudiants étrangers.  S’ils n’ont pas l’obligation de parler, d'écouter ou de faire des choses en français, pourquoi le faire ? C’est tellement plus pratique de faire des choses dans sa langue maternelle parce que c’est naturel. Et s’ils parlent dans leur langue maternelle dans leur résidence, ça va dire que le seul lieu où ces étudiants pratiqueront vraiment le français est en cours. Oui, bien sûr, les cours sont bien pour apprendre une langue mais ce n’est pas comme la vraie vie.  Pour que la langue devienne naturelle, il faut la parler en dehors des cours. La vraie salle de classe est hors du CIREFE quand on interagit avec les Français de tous les jours.

 

Peut-être le meilleur second choix est de prendre un appartement.  C’est la même idée qu’une résidence universitaire mais un peu mieux.  Avec le choix d’un appartement ça va être plus cher mais il y a aussi des avantages.  D’abord, il y a plus d’interaction avec des gens.  En  appartement, il y a toujours la possibilité qu’on croise un voisin quand on part quelque part.  Peut-être une voisine est-elle en train de faire un gâteau et n’a pas un ingrédient, elle peut venir chez vous et le demander.  Il y a plus de chances de parler avec quelqu’un qui est  francophone et ainsi d’améliorer votre français.  Ensuite, on a la possibilité d’avoir une télévision et de regarder et d’écouter des choses en français lesquelles aident à la connaissance de la langue française.  Oui, on peut mettre les sous-titres dans sa langue maternelle mais on va entendre des choses en français quand même, et c’est bien pour l’amélioration du français.  Enfin, c’est possible qu’on aille habiter dans un appartement avec quelqu’un d’autre, et cette personne sera probablement un Français.  Si c’est vrai, c’est la meilleure chose possible.  Ca force l’étudiant à parler en français pour apprendre comment habiter ensemble et à communiquer pendant la journée. Si c’est le cas, c’est aussi bien que la dernière option : la famille d’accueil.

  Avec une famille d’accueil on se plonge directement dans la langue française sans cesse.  C’est la meilleure option pour un étranger qui veut apprendre la langue française rapidement et le plus naturellement possible.  Plus on écoute et parle la langue, plus facile ça va être chaque jour.  Dans une famille d’accueil, on ne perd pas de temps.  On peut parler avec la famille et poser des questions : pourquoi cette fête, ? pourquoi on a fait ça ?  On apprend vraiment la culture de la France et de la famille. Des choses dont on peut parler en cours mais jamais expérimenter.  Ainsi la parole devient plus naturelle en famille d’accueil. Elle offre des possibilités qu’on ne peut pas trouver ailleurs.  Entre la vie familiale, la télévision, les films, les fêtes qu’on peut vivre avec la famille, et les repas qu’on partage, les opportunités sont sans limites.  Enfin, il n’y a plus vraiment beaucoup de temps, ni d’occasion de pratiquer sa langue maternelle. C’est que du français et c’est pour ça que la famille d’accueil est vraiment la meilleure situation pour un étudiant étranger.

On peut bien apprendre la langue où qu’on soit  et c’est évident pour tous les étudiants du CIREFE qui ont fait d’autres choix mais simplement, gardez en tête, pour vos amis, et peut être pour vous, qu’une famille d’accueil peut vraiment aider à la connaissance d’une langue et de la culture d’un pays étranger.

 

Kirsten Sciandra, Etats Unis

 

5 mai 2013

Mon premier jour en France

Cela fait déjà sept mois que je suis arrivée en France mais je me souviens de mon premier jour comme si c’était hier. La vie dans un pays étranger est un peu compliqué mais quand on connait quelqu’un  c’est  mieux. Mon témoignage est typique de l’expérience de beaucoup d’étrangers.        

« Oh la la... »,  je suis arrivée  à Paris et là, je me suis dit «  Mais qu’est-ce que je dois faire ensuite parce que je dois être à Rennes avant que le soleil se couche ! ». C’est ce que je pensais ! J’ai demandé à l’accueil. On m’a donné une carte mais c’était compliqué pour moi de comprendre et en outre mes valises étaient très lourdes à  pousser. A ce moment là un monsieur  a dû me trouver très stressée et m’a aidée jusqu’a là gare. J’étais très contente.

A là gare, j’ai acheté mon billet de train. Il était 13h05 et le départ était à 16h30 donc j’ai décidé d’aller chercher un téléphone portable pour appeler ma famille. Cependant je  n’en ai pas en trouvé. Ensuite j’ai acheté une carte SIM. Mais impossible de l’utiliser parce que je n’avais pas une adresse pour effectuer l’inscription.

Quand je suis retournée pour prendre mes valises, elles n’étaient plus là. Elles avaient été embarquées pendant que je cherchais le téléphone. J’ai dû payer 24 euros pour  ma négligence. J’ai arrêté de chercher un téléphone  après cet incident.

Le train avait 30 minutes de retard. Aussitôt que je suis montée, je me suis endormie. A cause du sommeil, je n’ai pas entendu quand nous sommes arrivés à Rennes. Je me suis rendu compte que nous avions passé Rennes quand je me suis réveillée et que j’ai vu en graffiti quelque chose sur Rennes. A ce moment-là mon adrénaline est monté en flèche ! Je paniquais ! C’était la nuit, et il était peu probable que je puisse   acheter un autre billet pour Rennes.

Finalement, j’ai passé la nuit dans un hôtel à Redon. Le matin suivant je suis retournée à Rennes.

Mais alors j’ai rencontré un autre problème alors que je pensais être à la fin de ces galères. En effet, je ne pouvais pas contacter l’agence responsable de mon hébergement. Je rappelais, rappelais mais sans réponse. C’était très contrariant.

Mais après quelques appels  quelqu'un a fini par décrocher !

Ouf !

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Ephua, Ghana

 

 

5 mai 2013

Comment la France m’a changée

C'est incroyable de voir comment la France m'a changé. Le 28 août 2012 marque le début d'une grande transformation dans ma vie.

 Une semaine après mon arrivée en France, j'ai eu besoin d'ouvrir un compte bancaire. Dans mon pays, au Ghana, on va à la banque avec les documents nécessaires pour ouvrir un compte à n'importe quel jour et à n'importe quel moment sans rendez-vous que ce soit. Donc dans cet esprit, je suis allée à la banque avec tous les documents requis pour ouvrir un compte.

 Mais come  je n'avais pas pris rendez-vous pour cela, je n’ai pas pu ouvrir le compte ce jour-là. Un rendez-vous a ensuite été fixé à une date ultérieure à 12h30. Je suis arrivée à ladite date à 12h45 mais comme j’avais dix minutes je retard je n’ai pas pu aussi ouvrir de compte ce jour-là.

 À une autre occasion, je suis allée au bureau de l'UNICEF de Rennes pour une enquête et on m’a refusé toute information  parce qu'aucun rendez-vous n'avait été réservé pour cela. Donc un rendez-vous a été fixé comme d'habitude et la veille de ce rendez-vous, j'ai reçu un appel du bureau comme quoi je pouvais y venir, le lendemain.

 J'ai même reçu un deuxième appel de leur part le jour même du rendez-vous 10 minutes avant l'heure fixée, ce qui m'a surprise car après tout c'était moi qui avais besoin l'information.

Au début du semestre dernier, je n'étais pas- la plupart du temps - autorisée à entrer en classe en raison de retards ce qui m'a fait rater beaucoup de cours.

Par ces exemples j'ai constaté comment  les Français font des choses, comment ils sont efficaces, combien le temps est important pour eux et comment ils gèrent bien celui-ci. Et je me suis adaptée à ces attitudes positives.

Et grâce à la conscience du temps des Français, j'ai été en mesure de faire face à la procrastination, au laisser-aller qui
étaient miens depuis des années.

 Angélica Djanie, Ghana

 

13 février 2013

Une nouvelle directrice

Pouvez-vous vous présentez ?

Je m'appelle Sophie Busson, je suis au CIREFE depuis 2003, je suis enseignante de lettres modernes au départ avec une formation en Français Langue Etrangère (FLE), avant d'être directrice, j'ai été directrice adjointe de 2004 à 2007. Sinon, je ne suis pas rennaise d’origine mais nantaise.

 

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Nantes en Bretagne?

Oui. Nantes, la ville qui abrite le château de la Duchesse Anne de Bretagne. Il y a une rivalité historique entre Rennes et Nantes pour savoir quelle est la capitale de la Bretagne. Je suis née à Nantes, je vis à Rennes, j'aime ces deux villes.

 

Pourquoi avez-vous choisi d'être professeure?

Au départ, je voulais être professeure de Français Langue Etrangère pour pouvoir voyager et rencontrer des étudiants du monde entier. C’est un métier où l'on fait en même temps du théâtre et j'aime bien cette dimension théâtrale et d'échange avec les étudiants.

 

Quelles formations avez-vous reçues pour devenir professeure?

J'ai un DEA c'est-à-dire un Master 2 de didactologie des langues et des cultures donc c'est une formation en Français Langue Etrangère puis j'ai passé le CAPES de lettres modernes pour entrer dans l'Education  Nationale.

 

Depuis combien de temps enseignez-vous au CIREFE ?

J'enseigne donc au CIREFE depuis 2003. Avant j'ai enseigné en collège et en lycée en France et dans un centre de formation au Nigeria ainsi que dans un lycée et une alliance française à New-York, au moment des attentats du 11 septembre 2001. Mes débuts à New-York ont été difficiles, les Français étaient très mal vus parce que la France avait refusé de participer à la guerre en Irak. Malgré tout, j'ai beaucoup aimé New York car c'est une ville très culturelle et festive.

 

Quel est votre parcours pour devenir directrice ?

Le CIREFE a un système particulier. Il y a un roulement parmi l'équipe des enseignants pour prendre la direction. Je me suis proposée pour le poste de directrice après le « mandat » de M. Marbot. J'avais envie de prendre des responsabilités différentes. Le poste me plaisait, le travail est très varié, il y a des tâches administratives, la gestion des ressources humaines, une partie gestion, une partie culturelle et l’idée de ne pas faire que de l’enseignement me plaisait. C’est bien de varier les plaisirs!

 

C’est beaucoup de travail ?

Oui, parce que nous sommes en contact avec les enseignants, avec les étudiants et avec les écoles et universités françaises et étrangères. Cette expérience est un vrai défi sur le plan professionnel et personnel. On apprend à parler, à prendre confiance en soi, on doit s’exprimer devant des publics très variés.  Le mandat de directrice est de 3 ans.

 

Quel est votre rôle de directrice du CIREFE?

Se concerter avec l'équipe administrative et l'équipe enseignante pour l'offre de formation des étudiants et proposer d'autres formations. Il y a aussi le suivi des étudiants et un rôle de relation avec l'université de Rennes II et les autres écoles rennaises et les partenaires à l'étranger, de même, c’est la directrice qui gère le budget avec le responsable administratif, qui  fait les entretiens avec les directeurs-adjoints pour recruter de nouveaux enseignants et qui s'occupe de la partie culturelle avec la responsable de l’animation culturelle.

J'aimerais développer l'idée que les étudiants du CIREFE sortent du campus et aillent au contact des Rennais. Je souhaite que les étudiants étrangers rencontrent davantage de Français. Je voudrais ajouter que ce qui est le plus important pour moi, c'est le relationnel, de soigner les relations avec les enseignants, le personnel administratif et les étudiants. De tenir compte des requêtes de chacun. Je suis à l'écoute de tous. Je souhaite que tout le monde se sente bien au CIREFE.

 

Quel est l'organigramme du CIREFE ?

L'équipe administrative, composée de 6 personnes, est dirigée par M. Heurtel.  L'équipe de direction, est constituée de la directrice, moi-même, et de deux adjoints M. Plas et Mme Touz. L'équipe enseignante de 14 professeurs titulaires et environ 70 professeurs chargés de cours. Enfin, l’équipe des 10 animateurs culturels.

 

Quels sont les objectifs du CIREFE ?

Les objectifs dépendent vraiment des étudiants. D'abord, il y a les étudiants qui viennent en cours semestriels, certains retournent dans leur pays, d'autres sont installés en France et vont rester en France et poursuivre des études en français. Enfin, d'autres vont trouver du travail. 350 étudiants sont inscrits dans les cours semestriels, mais nous avons beaucoup plus d'étudiants en cours du soir, nous avons plus de 700 étudiants de 18h15 à 20h15, 2 fois par semaine, ce sont des étudiants qui sont à l'université pendant la journée et qui souhaitent améliorer leur français.

On fait aussi de la formation d’enseignants et de futurs enseignants et nous fabriquons du matériel pédagogique, nous avons aussi un cours pour les étudiants allemands avant la rentrée de septembre et enfin nous avons un cours d'été.

 

Aujourd'hui combien y-a-t-il d'étudiants ?

Pour les cours semestriels, le chiffre est stable, pour les cours du soir, avec 720 étudiants c'est une forte augmentation.

 

Pouvez-vous nous donner les raisons de cette augmentation ?

D’abord la mobilité internationale européenne ou mondiale. Il y a des échanges organisés dans tous les pays de plus en plus de pays nous contactent par l'intermédiaire d'un service de Rennes II “Les relations internationales” pour qu'il y ait des étudiants français à partir pour l'étranger et des étudiants étrangers à venir en France. Il y a aussi les étudiants “Erasmus” par exemple qui suivent les cours du soir. Du fait de l'économie mondiale, les étudiants ont besoin d'avoir une ouverture linguistique et culturelle

 

Quel est le pays qui a le plus d'étudiants au CIREFE ?

Dans les cours semestriels on compte dans cet ordre des étudiants américains, chinois, japonais et indonésiens. Dans les cours du soir, ce sont surtout des étudiants européens dans le cadre du projet “Erasmus”.

 

Est-ce que cette augmentation entraînera des changements ?

L’université va refaire le bâtiment D, ce sera un peu plus grand. Mais je ne peux pas communiquer tous les projets du CIREFE car ils ne sont pas complètement validés par les autorités. Mais le projet principal est de maintenir un service de qualité, de travailler dans les meilleures conditions et de maintenir des tarifs raisonnables. Des conventions sont toujours signées avec des universités étrangères, les enseignants continuent de se former et il faut que les gens continuent de venir au CIREFE avec plaisir, ça c’est un projet personnel pas institutionnel.

Propos recueillis

par Marcelo FERREIRA

 

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